Vous débutez sur internet ? Pas de budget ? Devenez website sitter !

Cette fin d’année 2019 a été marqué par une idée folle qui est revenue dans nos esprits après 2 ans de réflexion. Après en avoir discuté avec quelques collègues, je me suis rendu compte que non seulement l’idée n’était pas absurde, mais qu’en plus elle bousculait les habitudes, ce qui n’est pas déplaisant.

Rentrons donc dans les explications du concept de website sitting.

Vous connaissez déjà le baby sitting et même le pet sitting, qui consiste à garder et s’occuper de l’enfant ou de l’animal de compagnie de quelqu’un à sa place afin de gagner quelques euros. Hé bien, le website sitting, c’est le même principe, mais pour un site web.

De quels sites parle t’on ?

Non, je ne parle pas de proposer un énième service à la Wix, qui déverse sur le web des pages HTML au rabais et mal construites. Je ne parle pas non plus de proposer des prestations de création de site web gratuites (les graphistes et autres indépendants seront rassurés).

Les sites artificiels

Je parle de tous les sites dont personne ne parle. On les appelle « satellites », « MFA » ou toute autre dénomination visant à minimiser l’impact déplorable qu’ont ces sites sur la culture du web en général. Ils sont généralement 100% artificiels, n’ont pas de créateur officiel et n’apportent pas grand chose (pour ne pas dire rien) au web en termes de contenu. Leur existence même ne sert qu’un but : la création de liens, ou la vente d’objets. Textes achetés çà et là, tournures de phrases à la limite du français, pas étonnant que personne ne souhaite en revendiquer la pratique, peu de gens sont fiers de ce qu’ils font sur de tels espaces.

Beaucoup de SEO vous diront que ces sites web sont parfois nécessaires pour augmenter la popularité d’un site et je ne peux qu’être d’accord. Cela ne signifie pas qu’ils ne doivent servir qu’à ça.

Des sites à fort potentiel

Ces sites artificiels représentent une fraction du web que peu de gens soupçonnent. Généralement créés à partir de noms de domaines expirés, ils bénéficient d’une base de backlinks souvent intéressante (qui leur vient de leurs propriétaires précédents), et une fois remonté, le site a déjà une longueur d’avance si on le compare à un nom de domaine entièrement neuf.

Le paradoxe des Web Agencies

Dans l’entreprise qui est la nôtre, nous faisons le constat suivant : comme beaucoup d’agences SEO nous créons parfois des sites artificiels sur une thématique donnée, en investissant du temps et en achetant parfois des articles à des rédacteurs. Parallèlement à cela, nous côtoyons de jeunes partenaires professionnels en lesquels nous croyons, qui souhaiteraient travailler avec nous, mais qui n’ont pas les moyens de se payer un site web, encore moins d’investir dans le référencement naturel.

Pourquoi ne pas mettre à disposition gratuitement ces sites web à ces entreprises qui ont besoin d’un coup de main ?

De quelle « gratuité » parle t’on ?

Bisounours
Non, on n’est pas dans le monde des bisounours

Si cette idée est aussi tenace pour en parler plusieurs années après, c’est parce qu’elle repose sur le principe du donnant-donnant. Vous vous en doutiez j’espère, il s’agit d’un échange de bons procédés.

Des identités factices aux vraies personnes

Premièrement, en mettant à disposition un site web à une personne réelle, on renforce l’identité du site ainsi que sa crédibilité. Olivier DUBOIS, jeune menuisier qui se lance en artisan, fera bien meilleure figure sur mon site d’abris de jardin que le volatile « Maurice » sans nom de famille. Lui, au moins, a un diplôme, et quand il parle d’abris de jardin, on a bien plus tendance à le croire (bizarrement !).

M.DUBOIS peut faire comme si le site était son site officiel : apposer ses coordonnées, ajouter ses pages web etc. Il récupèrera même tous les contacts qui écriront sur le site pour le contacter. A lui les clients ciblés dans sa région !

Des rédacteurs aux vrais pros de la thématique

Deuxièmement, le professionnel s’engagera à écrire des articles sur le site, pendant que nous continuerons à payer l’hébergement et le nom de domaine. Même si nous pouvons continuer à publier du contenu fait par des rédacteurs, nous préférerons nous en tenir au strict nécessaire (nous continuons à vendre des articles et des liens à nos clients sur ce site, payant par la même occasion ses frais de fonctionnement).

Pendant que nous continuons à travailler lentement la courte traîne du site (sur le mot clé « menuiserie », par exemple), M.DUBOIS, lui, investira son énergie dans la longue traîne (« menuiserie sur mesure orléans »), fortement géolocalisée.

Nous restons propriétaires, l’entreprise décolle

Bien que ce jeune professionnel doive renoncer à la propriété intellectuelle du contenu rédigé sur le site, ce n’est pas sans contrepartie, car le site bénéficie d’un trafic entrant dès le premier jour. Il peut donc rapidement transformer des contacts potentiels, grâce à sa visibilité immédiate. Une fois l’entreprise sur les rails, plusieurs alternatives se posent:

  1. Nous lui vendons le site en l’état (une vente facile, mais nous perdons un site à fort potentiel)
  2. Nous lui vendons un site neuf avec référencement, maintenant qu’il a le budget (gagnant ainsi un client que n’aurions peut-être jamais eu)
  3. Le jeune professionnel s’en va, nous récupérons un site vacant enrichi par l’activité de cet entrepreneur.

Des sites (un peu plus) éthiques au service du dynamisme local

Alors oui, évidemment, un tel échange de bons procédés se doit d’être encadré (par un contrat de partenariat par exemple) et nous réfléchissons de notre côté à ces modalités. Nous envisageons d’ailleurs de nouer des partenariats avec des incubateurs d’entreprise locaux, qui nous apporteront aussi la garantie de nouer des relations avec des entrepreneurs motivés.

Évidemment aussi, un tel partenariat ne sera pas proposé à tout le monde, car il est limité aux thématiques permettant de commercialiser des produits.

Il n’empêche qu’il est rare de trouver un arrangement qui soit bénéfique aux deux parties sur autant de points, je vous invite donc à nous contacter pour bénéficier de ce partenariat qui commencera dès 2020 !

2 réflexions au sujet de “Vous débutez sur internet ? Pas de budget ? Devenez website sitter !”

  1. Bonjour, votre vision est pertinente et je la trouve très interagissante.J’aimerai beaucoup qqles précisions,info…Mon domaine de prédilection,enfin la ou je m’éclate ,sont les soins massages et la formation de ceux la, l’accompagnement verbale(skype ou autre plateforme)pour équilibrer la vibration,l’Énergie de chacun.

    A vous lire,merci
    Brigitte Sanz

    Répondre
  2. Bonjour

    Je suis Community Manager sur Toulouse.

    Je souhaiterai en savoir plus sur votre concept de website sitter qui est de nature à m’interpeller.

    Dans l’attente de votre retour, vous pouvez me joindre par mail ou au 0641691983

    Au plaisir d’échanger avec vous.

    Bonne AM

    Laurent Neto

    Metteur en Web

    Répondre

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